
Le Tour de France du Grand Âge s’arrête à Cachan
Jérôme Guedj s’est rendu le 13 mai à Cachan dans le cadre de son Tour de France du Grand Âge
Jérôme Guedj s’est rendu le 13 mai à Cachan dans le cadre de son Tour de France du Grand Âge
L’historien néo-calédonien Louis-José Barbançon a écrit, au sujet des relations entre loyalistes et indépendantistes sur son île : « en Nouvelle-Calédonie […] la seule réponse possible au oui et au non, c’est le nous ». La violence et des évènements tragiques dont chacun est témoin en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs jours soulignent avec force et sérieux à quel point cette citation est d’actualité.
C’est pourquoi, lors d’une intervention à la tribune de l’Assemblée nationale portant sur la proposition de loi constitutionnelle du gouvernement sur le corps électoral du Caillou, Jérôme Guedj a tenu à conclure son propos en se servant de cette citation.
Car ce qui se joue à 17.000 kilomètres du territoire métropolitain est d’une gravité absolue.
Et c’est le projet de loi du gouvernement, qui vise à permettre une modification du corps électoral pour l’élection du congrès et des assemblées de province de Nouvelle-Calédonie, qui a mis le feu aux poudres. Car, instituer au forceps l’élargissement de la liste aux électeurs qui sont nées sur le territoire calédonien ou qui y sont domiciliées depuis 10 ans, en dehors de tout accord préalable des différentes parties prenantes, est contraire à la position historique de la France ainsi qu’à l’esprit des accords de Matignon de 1988, comme de Nouméa en 1998.
Afin de garantir le retour de la paix civile et mettre fin aux violences insupportables qui surviennent en Nouvelle-Calédonie, il faut que le gouvernement revienne au dialogue et au consensus pour construire un destin commun avec l’ensemble des habitants de Nouvelle-Calédonie. Pour cela, il faut donc qu’il suspende son texte afin de donner le temps au temps et de parvenir à un accord global qui dessinera les contours du futur institutionnel de ce territoire singulier de notre République.
Alors que l’examen du projet de loi sur la fin de vie battra son plein à la fin du mois de mai,
Jérôme Guedj vous invite à une réunion publique sur le sujet, le 22 mai prochain à 20h, à la Petite Scène de l’espace Salvador Allende, à Palaiseau.
Jérôme Guedj est investi de longue date sur ce sujet qui touche, tôt ou tard, chacun et chacune. Membre du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur la fin de vie puis désigné par son groupe politique comme l’un des quatre représentants socialistes au sein de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi, il souhaite associer les habitants de la circonscription à son travail législatif.
Vous êtes donc toutes et tous cordialement invités, mercredi 22 mai à 20h, à débattre aux côtés de Françoise Ellien, présidente de l’association nationale Jeunes Aidants Ensemble (JADE) et directrice de l’Association SPES et du Dr. Anne Vivien, vice-présidente de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).
Ce sera l’occasion pour toutes les personnes intéressées de venir échanger sur ce sujet crucial : quel encadrement législatif pour la fin de vie dans notre pays ?
Vous pouvez vous inscrire facilement sur ce lien ou en signalant votre intérêt par mail sur l’adresse jerome.guedj@assemblee-nationale.fr.
Au plaisir de vous accueillir nombreuses et nombreux le 22 mai !
À l’occasion de la reprise des travaux parlementaires à l’Assemblée nationale avait lieu, le lundi 29 avril, un débat d’orientation et de programmation des finances publiques. Ce genre de débat n’a malheureusement aucune valeur juridique, puisqu’il n’est pas suivi d’un vote contraignant, mais permet néanmoins d’exprimer ses positions devant le gouvernement et de lui exposer des contre-propositions.
Dans ce cadre, il était important que Boris Vallaud, président du groupe socialistes et apparentés de l’Assemblée nationale, rappelle dans l’hémicycle, ce que Jérôme Guedj et son groupe parlementaire défendent depuis leur élection en 2022.
Rappeler qu’Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs n’ont eu de cesse, depuis 2017, de détruire le bien commun qu’est l’État, au bénéfice exclusif des plus riches.
Rappeler qu’on nous avait promis le ruissellement et la modernité, et que nous n’avons eu que l’austérité antisociale et antiécologique. Ce gouvernement, par choix, prive chaque année nos services publics de 60 milliards d’euros de recettes fiscales et finance ces cadeaux en pillant les caisses de l’État, des collectivités ou de notre Sécurité sociale.
Dans ce contexte, les députés socialistes proposent un grand plan de rebond plutôt qu’un grand plongeon, sous la forme d’un « quatre-quart » économique, social et écologique au service de finances assainies.
• Le 1er quart, ce sont des recettes nouvelles au nom de la justice fiscale pour celles et ceux qui peuvent faire des efforts supplémentaires. Renoncer à la suppression de la CVAE, taxer les super profits, les super dividendes et les grandes fortunes comme les gros héritages, tout cela pourrait rapporter 38 milliards d’euros de recettes nouvelles.
• Le 2ème quart, ce sont des économies efficaces. Plutôt que sabrer dans l’éducation, la santé ou le logement, il nous faut évaluer les aides, directes ou indirectes, aux entreprises, de les conditionner et d’y renoncer dès lors que leur efficacité économique, sociale et environnementale ne serait pas établie.
• Le 3ème quart, c’est un réel soutien au pouvoir d’achat et à la consommation des ménages pour soutenir la consommation et l’économie. Augmenter le Smic et le point d’indice des fonctionnaires en compensant les collectivités territoriales, augmenter les minimas sociaux, limiter les écarts de rémunération dans les entreprises, tout cela aide les gens et génère des recettes supplémentaires.
• Le 4ème et dernier quart, c’est une relance des investissements pour l’avenir, en particulier dans les infrastructures de la transition écologique, dans les énergies renouvelables, le ferroviaire, l’eau potable mais aussi dans le logement.
Retrouvez ici le contre-budget élaboré par le groupe socialistes et apparentés à l’occasion des derniers débats budgétaires.
Malheureusement, il y a peu de doutes que ce gouvernement continuera sa politique de cadeaux fiscaux et d’attaques contre les plus précaires. Jérôme Guedj et les députés socialistes la combattront de toutes leurs forces, à l’Assemblée et ailleurs !
Alors que le nombre de détenus dans les lieux de privation de liberté de notre pays n’a jamais été aussi élevé, Jérôme Guedj a tenu à soutenir, auprès du Garde des Sceaux, la demande du Syndicat National Force Ouvrières Justice d’œuvrer rapidement à une réelle politique de diminution de la population carcérale.
Car, Avec 76.766 détenus au 1er mars 2024, la surpopulation carcérale a atteint un niveau sans précédent en France. La cour européenne des droits de l’homme a déjà condamné la France pour sa politique carcérale en 2020 et a réitéré sa condamnation en juillet 2023, considérant « ne voir aucune raison de parvenir à une conclusion différente » qu’en 2020, considérant que le statut quo actuel viole l’interdiction des traitements inhumains ou dégradants et le droit à un recours effectif des détenus, « du fait de la surpopulation carcérale ».
La densité carcérale moyenne dans les établissements de métropole et des Outre-mer atteint 124.3%, et les maisons d’arrêt, spécifiquement, affichent actuellement un taux d’occupation moyen de 148,7%, et même plus de 150% dans soixante-neuf établissements ou quartiers pénitentiaires. Cette situation va, par ailleurs, de pair avec un manque de personnel dans les établissements de privation de liberté. En effet, selon le Syndicat National Force Ouvrière Justice, le taux de couverture moyen des établissements pénitentiaires avoisinerait 90%.
Dans ce contexte, dans la continuité d’une question écrite déjà adressée au Garde des Sceaux le 12 mars dernier, il tenait à cœur de soutenir les syndicats représentatifs des professionnels de l’administration pénitentiaire dans la recherche de solutions effectives pour apporter une solution rapide à ce problème structurel.
Retrouvez ci-dessous le courrier complet à M. Éric Dupond-Moretti
Alors que la situation au Proche-Orient et ses images s’invitent chaque jour davantage dans l’imaginaire collectif et le débat public, Jérôme Guedj appelle à retrouver le chemin de l’universalisme républicain et refuse le dogmatisme qui imposerait une appartenance à deux camps irréconciliables. Une interview à lire dans La Tribune Dimanche du 28 avril 2024.
Alors que l’examen en commission spéciale du projet de loi sur la fin de vie devrait avoir lieu à partir du lundi 13 mai, le cycle d’auditions des experts et parties prenantes s’est poursuivi tout au long de la semaine sous la présidence d’Agnès Firmin-Le Bodo.
L’occasion pour Jérôme Guedj d’interroger des philosophes experts de l’éthique de la fin de vie ainsi que des associations investies sur le sujet, à la fois des défenseurs historiques comme l’ADMD comme des opposants décidés à la libéralisation de la loi sur la fin de vie comme la fondation Lejeune.
Des points de détails du texte aux fondements de notre démocratie, ces auditions auront permis d’aborder la multiplicité des sujets qui composent le débat sur la libéralisation du droit encadrant la fin de vie.
Les désaccords et débats sur ce sujet sont nombreux et normaux, mais il est essentiel que tous les points soient discutés publiquement, dans le respect du débat démocratique, afin que tous les parlementaires puissent nourrir leur réflexion et informer leur vote à venir.
Retrouvez ci-dessous les questions adressées au panel des philosophes auditionnés ainsi qu’à l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) et la fondation Lejeune.
Vendredi 12 avril, Jérôme Guedj s’est rendu à Caen pour participer aux rencontres du domicile organisé par l’UNA Normandie.
Qui peut prétendre, quel que soit son talent, valoir 518 fois ce que vaut en moyenne son salarié ?
Le groupe des Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale propose de limiter les écarts de rémunération de 1 à 20.
Hier soir, jeudi 11 avril, avait lieu l’étape mayennaise du Tour de France du grand âge de Jérôme Guedj.