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Catégorie : Politique

Politique

Non à l’austérité libérale ! Les députés socialistes proposent un rebond collectif.

À l’occasion de la reprise des travaux parlementaires à l’Assemblée nationale avait lieu, le lundi 29 avril, un débat d’orientation et de programmation des finances publiques. Ce genre de débat n’a malheureusement aucune valeur juridique, puisqu’il n’est pas suivi d’un vote contraignant, mais permet néanmoins d’exprimer ses positions devant le gouvernement et de lui exposer des contre-propositions.
Dans ce cadre, il était important que Boris Vallaud, président du groupe socialistes et apparentés de l’Assemblée nationale, rappelle dans l’hémicycle, ce que Jérôme Guedj et son groupe parlementaire défendent depuis leur élection en 2022.
Rappeler qu’Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs n’ont eu de cesse, depuis 2017, de détruire le bien commun qu’est l’État, au bénéfice exclusif des plus riches.
Rappeler qu’on nous avait promis le ruissellement et la modernité, et que nous n’avons eu que l’austérité antisociale et antiécologique. Ce gouvernement, par choix, prive chaque année nos services publics de 60 milliards d’euros de recettes fiscales et finance ces cadeaux en pillant les caisses de l’État, des collectivités ou de notre Sécurité sociale.
Dans ce contexte, les députés socialistes proposent un grand plan de rebond plutôt qu’un grand plongeon, sous la forme d’un « quatre-quart » économique, social et écologique au service de finances assainies.
• Le 1er quart, ce sont des recettes nouvelles au nom de la justice fiscale pour celles et ceux qui peuvent faire des efforts supplémentaires. Renoncer à la suppression de la CVAE, taxer les super profits, les super dividendes et les grandes fortunes comme les gros héritages, tout cela pourrait rapporter 38 milliards d’euros de recettes nouvelles.
• Le 2ème quart, ce sont des économies efficaces. Plutôt que sabrer dans l’éducation, la santé ou le logement, il nous faut évaluer les aides, directes ou indirectes, aux entreprises, de les conditionner et d’y renoncer dès lors que leur efficacité économique, sociale et environnementale ne serait pas établie.
• Le 3ème quart, c’est un réel soutien au pouvoir d’achat et à la consommation des ménages pour soutenir la consommation et l’économie. Augmenter le Smic et le point d’indice des fonctionnaires en compensant les collectivités territoriales, augmenter les minimas sociaux, limiter les écarts de rémunération dans les entreprises, tout cela aide les gens et génère des recettes supplémentaires.
• Le 4ème et dernier quart, c’est une relance des investissements pour l’avenir, en particulier dans les infrastructures de la transition écologique, dans les énergies renouvelables, le ferroviaire, l’eau potable mais aussi dans le logement.
Retrouvez ici le contre-budget élaboré par le groupe socialistes et apparentés à l’occasion des derniers débats budgétaires.
Malheureusement, il y a peu de doutes que ce gouvernement continuera sa politique de cadeaux fiscaux et d’attaques contre les plus précaires. Jérôme Guedj et les députés socialistes la combattront de toutes leurs forces, à l’Assemblée et ailleurs !

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Politique

Jérôme Guedj interpelle le ministre de la Justice sur la surpopulation carcérale

Alors que le nombre de détenus dans les lieux de privation de liberté de notre pays n’a jamais été aussi élevé, Jérôme Guedj a tenu à soutenir, auprès du Garde des Sceaux, la demande du Syndicat National Force Ouvrières Justice d’œuvrer rapidement à une réelle politique de diminution de la population carcérale.
Car, Avec 76.766 détenus au 1er mars 2024, la surpopulation carcérale a atteint un niveau sans précédent en France. La cour européenne des droits de l’homme a déjà condamné la France pour sa politique carcérale en 2020 et a réitéré sa condamnation en juillet 2023, considérant « ne voir aucune raison de parvenir à une conclusion différente » qu’en 2020, considérant que le statut quo actuel viole l’interdiction des traitements inhumains ou dégradants et le droit à un recours effectif des détenus, « du fait de la surpopulation carcérale ».
La densité carcérale moyenne dans les établissements de métropole et des Outre-mer atteint 124.3%, et les maisons d’arrêt, spécifiquement, affichent actuellement un taux d’occupation moyen de 148,7%, et même plus de 150% dans soixante-neuf établissements ou quartiers pénitentiaires. Cette situation va, par ailleurs, de pair avec un manque de personnel dans les établissements de privation de liberté. En effet, selon le Syndicat National Force Ouvrière Justice, le taux de couverture moyen des établissements pénitentiaires avoisinerait 90%.
Dans ce contexte, dans la continuité d’une question écrite déjà adressée au Garde des Sceaux le 12 mars dernier, il tenait à cœur de soutenir les syndicats représentatifs des professionnels de l’administration pénitentiaire dans la recherche de solutions effectives pour apporter une solution rapide à ce problème structurel.
Retrouvez ci-dessous le courrier complet à M. Éric Dupond-Moretti

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Interventions dans la presse

Proche-Orient : retrouvons le courage de la nuance

Alors que la situation au Proche-Orient et ses images s’invitent chaque jour davantage dans l’imaginaire collectif et le débat public, Jérôme Guedj appelle à retrouver le chemin de l’universalisme républicain et refuse le dogmatisme qui imposerait une appartenance à deux camps irréconciliables. Une interview à lire dans La Tribune Dimanche du 28 avril 2024.

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Interventions en commission

La préparation de l’examen du PJL fin de vie continue !

Alors que l’examen en commission spéciale du projet de loi sur la fin de vie devrait avoir lieu à partir du lundi 13 mai, le cycle d’auditions des experts et parties prenantes s’est poursuivi tout au long de la semaine sous la présidence d’Agnès Firmin-Le Bodo.

L’occasion pour Jérôme Guedj d’interroger des philosophes experts de l’éthique de la fin de vie ainsi que des associations investies sur le sujet, à la fois des défenseurs historiques comme l’ADMD comme des opposants décidés à la libéralisation de la loi sur la fin de vie comme la fondation Lejeune.

Des points de détails du texte aux fondements de notre démocratie, ces auditions auront permis d’aborder la multiplicité des sujets qui composent le débat sur la libéralisation du droit encadrant la fin de vie.

Les désaccords et débats sur ce sujet sont nombreux et normaux, mais il est essentiel que tous les points soient discutés publiquement, dans le respect du débat démocratique, afin que tous les parlementaires puissent nourrir leur réflexion et informer leur vote à venir.

Retrouvez ci-dessous les questions adressées au panel des philosophes auditionnés ainsi qu’à l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) et la fondation Lejeune.

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En circonscription

Les gagnants de la tombola des vœux de nouvelle année en circonscription ont visité l’Assemblée

Lors de la cérémonie des vœux organisée en circonscription en janvier dernier, Jérôme Guedj a organisé, pour toutes et ceux qui souhaitaient participer, une tombola donnant accès, pour les gagnants, à une visite privée du Palais Bourbon ainsi qu’un repas au restaurant panoramique de l’Assemblée nationale.

Ce jeudi 11 avril, c’est avec beaucoup de joie et d’intérêt que les gagnants de la tombola ont pu profiter de leur prix.

L’occasion pour eux d’en apprendre plus sur le travail de Jérôme Guedj et l’institution qu’il représente, en plus de partager un moment de convivialité et d’échange avec leur député.

À l’année prochaine pour une nouvelle édition !

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Politique

Les députés socialistes font échouer la proposition de référendum d’initiative partagée des LR !

Dans la continuité de leur ignoble vote sur la loi immigration en fin d’année dernière, les députés du groupe LR avaient recueilli le nombre de signatures de parlementaires nécessaires pour lancer un référendum d’initiative partagée (RIP) afin d’imposer leur vision indigne de l’immigration. Le but était de soumettre à référendum certaines dispositions de la loi immigration que le conseil constitutionnel a censuré, comme la conditionnalité des prestations sociales non contributives, la transformation de l’aide médicale d’État (AME) en aide médicale d’urgence (AMU), la fin des réductions tarifaires sur les titres de transport pour les étrangers sans papiers, la prise en compte des centres d’hébergement provisoire dans le quota de logements sociaux par commune ou encore l’impossibilité, pour un étranger débouté du droit d’asile, de se maintenir dans un hébergement d’urgence.

En bref, il s’agissait pour les LR d’instituer la préférence nationale, demande historique du Front comme du Rassemblement National, dans notre droit commun.

Jérôme Guedj et les députés socialistes et apparentés ne pouvant pas accepter que l’on piétine de cette manière les idéaux fondateurs de notre République, ils ont constitué le seul groupe parlementaire à avoir déposé au Conseil constitutionnel des observations visant à étayer une décision de rejet de cette proposition de RIP.

C’est une belle victoire des socialistes que les juges constitutionnels aient retenu ces arguments fondés sur le principe de solidarité pour censurer ce RIP de la honte !

C’est un nouveau coup d’arrêt pour toutes celles et tous ceux, des bancs de l’extrême-droite aux bancs de la majorité présidentielle, qui souhaitent imposer dans le droit la préférence nationale et ainsi fouler nos idéaux d’égalité, de solidarité et de fraternité. La bataille continue !

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