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Jérôme Guedj interpelle le ministre de la Justice sur la surpopulation carcérale

Alors que le nombre de détenus dans les lieux de privation de liberté de notre pays n’a jamais été aussi élevé, Jérôme Guedj a tenu à soutenir, auprès du Garde des Sceaux, la demande du Syndicat National Force Ouvrières Justice d’œuvrer rapidement à une réelle politique de diminution de la population carcérale.

Car, Avec 76.766 détenus au 1er mars 2024, la surpopulation carcérale a atteint un niveau sans précédent en France. La cour européenne des droits de l’homme a déjà condamné la France pour sa politique carcérale en 2020 et a réitéré sa condamnation en juillet 2023, considérant « ne voir aucune raison de parvenir à une conclusion différente » qu’en 2020, considérant que le statut quo actuel viole l’interdiction des traitements inhumains ou dégradants et le droit à un recours effectif des détenus, « du fait de la surpopulation carcérale ».

La densité carcérale moyenne dans les établissements de métropole et des Outre-mer atteint 124.3%, et les maisons d’arrêt, spécifiquement, affichent actuellement un taux d’occupation moyen de 148,7%, et même plus de 150% dans soixante-neuf établissements ou quartiers pénitentiaires. Cette situation va, par ailleurs, de pair avec un manque de personnel dans les établissements de privation de liberté. En effet, selon le Syndicat National Force Ouvrière Justice, le taux de couverture moyen des établissements pénitentiaires avoisinerait 90%.

Dans ce contexte, dans la continuité d’une question écrite déjà adressée au Garde des Sceaux le 12 mars dernier, il tenait à cœur de soutenir les syndicats représentatifs des professionnels de l’administration pénitentiaire dans la recherche de solutions effectives pour apporter une solution rapide à ce problème structurel.

Retrouvez ci-dessous le courrier complet à M. Éric Dupond-Moretti