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En toute franchise face à Elizabeth martichou sur LCI : on parle censure retraite pouvoir d'achat

« En toute franchise » : assumer nos responsabilités sans renoncer à nos convictions

Ce dimanche 12 octobre, j’étais l’invité d’Élisabeth Martichoux dans l’émission En toute franchise sur LCI. L’occasion de parler avec franchise et gravité de la situation politique que traverse notre pays.

Un choix manqué pour la France

Le retour de Sébastien Lecornu à Matignon n’était pas inéluctable. J’ai dit ma conviction qu’Emmanuel Macron avait le choix : celui de confier la conduite du gouvernement à une personnalité de gauche, capable de rassembler autour d’un compromis.
Nous étions prêts à assumer cette responsabilité, à construire une majorité de projet sans recours au 49.3, en prenant des risques mais au service des Français. Ce choix n’a pas été fait, et je le regrette : les Français attendaient un vrai changement, pas la reconduction d’une équation politique déjà rejetée.

Une situation politique ubuesque

J’ai qualifié la période d’« ubuesque ». Car comment expliquer qu’un Premier ministre démissionne un lundi en disant que les conditions ne sont pas réunies, puis soit reconduit le vendredi suivant ?
La méthode coué ne remplace pas la politique. Les Français ne se contentent plus des manœuvres d’appareil : ils attendent des réponses concrètes sur leur pouvoir d’achat, l’accès aux soins, le logement.

Le compromis ou le chaos

J’ai rappelé qu’un compromis n’est pas un renoncement : c’est le courage de trouver des solutions communes.
C’est pourquoi j’ai de nouveau appelé le Premier ministre à lever toute ambiguïté : la suspension de la réforme des retraites doit être clairement inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Cette suspension, nous la proposons depuis des mois : elle permettrait à 700 000 Français l’an prochain et autant en 2027 de ne pas subir le report de l’âge légal. Et elle ouvrirait, lors de la présidentielle de 2027, un vrai débat démocratique sur l’avenir de notre système de retraites.

Refuser la dissolution, reconstruire la confiance

La dissolution n’est ni souhaitable ni nécessaire. Elle ne ferait que confirmer la crise actuelle et renforcer les extrêmes. Le Parlement est disponible pour travailler, à condition qu’on le respecte.
C’est au débat parlementaire, pas à l’improvisation ni à la brutalité institutionnelle, de redonner sens à la vie politique.

Une gauche de clarté et de responsabilité

Enfin, j’ai tenu à réaffirmer ma position : la gauche que je défends est républicaine, écologique et sociale, mais aussi lucide et responsable.
Elle ne saurait se confondre avec les outrances ou les ambiguïtés de La France insoumise. Je ne crois ni à la brutalité politique, ni à la démagogie. Je crois à la clarté et à la fidélité aux valeurs républicaines : la laïcité, l’universalisme, le débat apaisé.

Pour une politique à hauteur d’humain

Dans cette période de lassitude et de colère, je veux continuer à parler vrai.
Je ne crois pas au cynisme, je crois à la politique du réel.
Et j’ai la conviction que la gauche de responsabilité, si elle reste unie, claire et courageuse, peut redonner confiance au pays.