

Suspension de la réforme des retraites, rémunération du travail, fiscalité plus juste : les socialistes imposent les aspirations des Français au Parlement.
Suspension de la réforme des retraites, rémunération du travail, fiscalité plus juste : les socialistes imposent les aspirations des Français au Parlement.
La déclaration de politique générale prononcée par Sébastien Lecornu ce 14 octobre 2025 marque une étape décisive dans le rétablissement de l’équilibre démocratique de notre pays. Grâce à l’engagement du Parti socialiste et à notre implication parlementaire, le vote des Françaises et des Français, exprimé lors de la dissolution de l’Assemblée nationale, trouve enfin une traduction politique concrète.
Ce “tiercé gagnant” — suspension de la réforme des retraites, contribution exceptionnelle des plus fortunés et rémunération plus juste du travail — témoigne de la capacité du PS à imposer ses priorités sociales, tout en assurant la stabilité du pays. La suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027, avec le maintien de l’âge légal de départ à 62 ans et 9 mois et de la durée d’assurance à 170 trimestres, répond aux attentes des syndicats et des citoyens. Cette décision, bien que coûteuse, est une victoire pour la justice sociale.
Par ailleurs, l’annonce d’une taxe exceptionnelle sur les très grandes fortunes, bien que moins ambitieuse que la “taxe Zucman” proposée par le PS, constitue un premier pas vers une fiscalité plus juste. Elle répond à la nécessité de financer les politiques publiques sans alourdir la pression sur les classes moyennes et populaires.
Enfin, l’engagement en faveur d’une rémunération plus juste du travail, accompagné d’un effort budgétaire de 30 milliards d’euros, témoigne de la volonté de reconnaître la valeur du travail et de soutenir le pouvoir d’achat des Français.
Ces avancées sont le fruit du rapport de force entre le gouvernement et le PS, dans le respect des institutions et de la démocratie parlementaire. En renonçant au recours à l’article 49.3, le Premier ministre permet au Parlement d’exercer pleinement ses prérogatives, ouvrant ainsi une nouvelle séquence démocratique où les aspirations populaires trouvent une traduction politique.
Le PS, par son action responsable et déterminée, a su redonner au Parlement son rôle central dans le processus législatif, affirmant ainsi que la démocratie n’est pas un vain mot, mais peut être une réalité vivante.
Le respect du vote des Françaises et des Français ne se limite pas à la désignation de leurs représentants ; il se mesure par la traduction effective de leurs aspirations dans la loi. Et c’est exactement ce que nous sommes en train d’accomplir, tout en restant très vigilants.
Le chemin est encore long, mais aujourd’hui, la France ouvre une séquence démocratique nouvelle. Le parlement reprend son rôle et, avec lui, la possibilité de réconcilier les Français avec la politique.
Avec toute mon amitié républicaine,
Jérôme Gued