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Catégorie : Discours à la tribune

Discours à la tribune

Oui, il faut constitutionnaliser la sécurité sociale !

Lors de la journée réservée à l’examen des textes issus du groupe GDR de l’Assemblée nationale, la “niche parlementaire” du jeudi 30 mai, la représentation nationale a examiné une proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire la Sécurité sociale de notre pays dans le corps de la Constitution de 1958, portée par Pierre Dharréville. Jérôme Guedj a été désigné responsable des députés Socialistes et apparentés pour ce texte et a donc pu expliquer pourquoi l’ensemble du groupe a voté en faveur de ce texte, qui consacre l’importance de cette institution créée par le Conseil National de la Résistance au sortir de la seconde guerre mondiale.L’inscrire dans le corps de la norme suprême du pays, et non dans le bloc élargi de constitutionnalité, serait un point d’appui important pour non seulement défendre, mais promouvoir notre singulier modèle social à la française.Car il faut que notre pays se montre digne de l’héritage d’Ambroise Croizat, et affirme, à rebours de la droite et de ses franges extrêmes, l’idéal d’universalité et de cohésion sociale inhérent à la sécurité sociale.Malheureusement, les voix des partis de la majorité relative présidentielle, associés à la droite et l’extrême-droite, ont permis de refuser l’article unique de ce texte, et donc de passer à côté d’une protection supplémentaire pour cette belle et grande institution qu’est la sécurité sociale pour l’ensemble des cotisants.Retrouvez ici l’intervention complète de Jérôme Guedj à la tribune de l’Assemblée.

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Discours à la tribune

Nouvelle-Calédonie : le gouvernement doit revenir à l’esprit des accords de Matignon !

L’historien néo-calédonien Louis-José Barbançon a écrit, au sujet des relations entre loyalistes et indépendantistes sur son île : « en Nouvelle-Calédonie […] la seule réponse possible au oui et au non, c’est le nous ». La violence et des évènements tragiques dont chacun est témoin en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs jours soulignent avec force et sérieux à quel point cette citation est d’actualité.
C’est pourquoi, lors d’une intervention à la tribune de l’Assemblée nationale portant sur la proposition de loi constitutionnelle du gouvernement sur le corps électoral du Caillou, Jérôme Guedj a tenu à conclure son propos en se servant de cette citation.
Car ce qui se joue à 17.000 kilomètres du territoire métropolitain est d’une gravité absolue.
Et c’est le projet de loi du gouvernement, qui vise à permettre une modification du corps électoral pour l’élection du congrès et des assemblées de province de Nouvelle-Calédonie, qui a mis le feu aux poudres. Car, instituer au forceps l’élargissement de la liste aux électeurs qui sont nées sur le territoire calédonien ou qui y sont domiciliées depuis 10 ans, en dehors de tout accord préalable des différentes parties prenantes, est contraire à la position historique de la France ainsi qu’à l’esprit des accords de Matignon de 1988, comme de Nouméa en 1998.
Afin de garantir le retour de la paix civile et mettre fin aux violences insupportables qui surviennent en Nouvelle-Calédonie, il faut que le gouvernement revienne au dialogue et au consensus pour construire un destin commun avec l’ensemble des habitants de Nouvelle-Calédonie. Pour cela, il faut donc qu’il suspende son texte afin de donner le temps au temps et de parvenir à un accord global qui dessinera les contours du futur institutionnel de ce territoire singulier de notre République.

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Discours à la tribune

Prévention en santé : l’angle mort du législateur

Ce mardi 2 avril, dans le cadre de la semaine de contrôle, Jérôme Guedj est intervenu sur le sujet de la prévention en santé.

Aujourd’hui, à aucun moment, le législateur n’est saisi de la centralité des politiques de prévention dans l’ensemble des politiques de santé.

Le PLFSS ne remplit pas cette mission. Les députés en sont réduits à examiner les outils proposés par le Gouvernement : c’est par exemple la stratégie nationale de prévention. Mais elle est déployée dans tellement de plans qu’on ne sait plus comment les appréhender de manière globale.

Remettons le Parlement au coeur de notre politique de santé !

Ayons une loi de programmation en santé avec des indicateurs de prévention.

Ayons des débats sur la politique de prévention et de lutte contre l’obésité.

Ayons des débats sur le Nutriscore.

Parlons des enjeux de la dénutrition.

Parlons de l’activité physique adaptée.

À quand ce débat sur les objectifs de prévention ?

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Discours à la tribune

Jérôme Guedj questionne le premier ministre sur sa politique de la laïcité

Jérôme Guedj questionne le premier ministre sur sa politique de la laïcité

Dans le cadre de la séance de questions au gouvernement du mercredi 6 mars, à l’approche des 20 ans de la loi de 2004 sur le port des signes religieux dans les établissements scolaires, Jérôme Guedj a souhaité interroger Gabriel Attal sur la stratégie gouvernementale en matière de laïcité.
Valeur d’émancipation et de protection, notamment des plus jeunes dans le cadre scolaire, la laïcité est trop souvent instrumentalisée pour stigmatiser une religion en particulier, ou désarmée en cédant à la tentation du « pas de vague ».
Il nous faut réaffirmer et faire vivre cette valeur républicaine. La promotion de la laïcité a besoin d’actes :

• La formation des enseignants à la pédagogie de la laïcité et les moyens pour la mettre en œuvre
• La mixité sociale à l’école, et, au-delà, la lutte effective contre les discriminations,
• Le soutien au tissu associatif et aux services publics

Tout ça pour que les prédicateurs religieux ne prospèrent pas sur les ruines de la promesse d’égalité de notre pays.
Jérôme Guedj et plusieurs parlementaires sont prêts à travailler à la création d’un Défenseur de la laïcité, qu’en dit le Gouvernement ?

Retrouvez ci-dessous mon intervention dans son intégralité !

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