

Agriculture, santé publique et Proche-Orient – Mon intervention dans LCP
- 02/06/2025
Interrogé sur LCP, j’ai pris la parole sur trois sujets essentiels.
Sur la motion de rejet adoptée à l’Assemblée nationale, j’ai dit clairement : refuser d’agir, c’est refuser de voir la réalité. Face aux immenses défis que traverse le monde agricole, empêcher tout débat en séance publique et renvoyer directement à un huis clos en commission mixte paritaire est une faute.
Cette méthode ne répond ni aux besoins des agriculteurs, ni aux attentes des citoyens. Pire, elle évite d’aborder une question cruciale : celle des usages de certains pesticides, et donc de la santé des agriculteurs comme des consommateurs.
Sur la grève des taxis, j’ai rappelé que nous avons besoin d’un transport sanitaire efficace, respectueux des usagers comme des professionnels, et non d’une approche purement comptable. Il faut rouvrir la négociation et rechercher des économies sans pénaliser les chauffeurs de taxi, qui assurent un service public essentiel.
Enfin, sur Gaza et Israël, j’ai souligné l’urgence d’engager un véritable processus de négociation, à la hauteur des souffrances vécues des deux côtés.
La seule voie juste et durable demeure celle de la solution à deux États, dans le respect du droit international. Cela suppose l’arrêt immédiat de la colonisation, la fin des violences commises par les colons, et un soutien sans ambiguïté aux forces de paix et aux acteurs du dialogue.
Dans chacun de ces sujets, une même exigence traverse mes prises de position : refuser la résignation, affirmer des principes clairs, et défendre une action politique fondée sur la justice, la responsabilité et l’intérêt général.