

Israël, Palestine : une parole de gauche exigeante et républicaine
Sur twitter, l’intervention d’Olivier Faure a suscité un malaise. En évoquant le port d’un drapeau palestinien le jour de la fête nationale, il a ouvert une polémique que je veux clarifier. Pour ma part, je rappelle qu’il faut toujours distinguer la critique de la politique du gouvernement israélien de toute forme d’antisémitisme.
Je comprends la volonté de rappeler le drame palestinien, mais une telle formule, maladroite, peut alimenter des ambiguïtés et créer des divisions. Je crois qu’en tant que responsables publics, nous devons choisir nos mots avec soin et éviter toute confusion, surtout sur un sujet aussi sensible.
Ma conviction est claire : la gauche doit porter une parole exigeante, républicaine et responsable. Oui, il faut défendre le droit d’Israël à exister en sécurité. Oui, il faut aussi plaider pour la reconnaissance pleine et entière d’un État palestinien.
Je refuse que la gauche soit enfermée dans des postures caricaturales ou assimilée à des positions extrêmes. Nous devons incarner une République protectrice, inclusive et fidèle à ses principes universels.
Ce débat nous oblige à rester vigilants : nos paroles ne doivent jamais nourrir le poison de la division. Je continuerai à défendre une gauche républicaine, attachée à l’universalité, et soucieuse de ne pas fragiliser le débat public par des amalgames.