Violences, IVG, santé : immersion dans la seule Maison des Femmes de l’Essonne
Cet après-midi, j’ai eu l’honneur avec les élus d’Orsay de visiter la Maison des Femmes de Longjumeau et d’échanger avec les équipes . Un lieu essentiel d’écoute, d’accompagnement et de reconstruction.
Je salue le travail remarquable des équipes engagées au service des femmes victimes de violence, et au service du droit à l’IVG. Mais l’ampleur des besoins justifie que cette structure unique en Essonne (il y a une trentaine de maisons des femmes en France) puisse amplifier son action. Pour cela une anomalie doit être vite corrigée : c’est la seule Maison des femmes de France qui n’est pas soutenue financièrement par son conseil départemental. Et je ne m’explique pas que celui de l’Essonne n’accompagne pas un acteur aussi indispensable , complémentaire de ses propres missions (CPEF, MDS…).
Moment aussi d’échanger sur place avec le directeur du GHNE sur le devenir du site de Longjumeau. La position est inchangée , c’est celle que je défends depuis des années auprès des ministres de la santé successifs et de l’ARS : un hôpital public sur le territoire est une nécessité, et les services nouveaux renforcent l’attractivité, l’outil est pertinent même si les ratés au démarrage sont préoccupants. Mais l’offre de soins doit être maintenu dans le bassin couvert par l’hôpital de Longjumeau.
