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Votre Député 

Massy – Palaiseau – Chilly-Mazarin – Morangis – Igny – Wissous

110 ans après, la mémoire toujours vive du génocide arménien.

Le 24 avril, à l’occasion de la commémoration du génocide arménien de 1915, nous avons rendu hommage aux victimes et rappelé une vérité essentielle : ce crime contre l’humanité ne doit ni être oublié, ni nié.

Cent dix ans après l’extermination de plus d’un million d’Arméniens, le souvenir reste vivant, transmis de génération en génération. 

Commémorer, ce n’est pas seulement regarder le passé avec douleur. C’est affirmer que la vérité, la reconnaissance et la justice sont les piliers d’une paix durable. C’est dire à chaque peuple meurtri que sa souffrance est reconnue, sa dignité préservée, son histoire vivante.

À travers ce message, j’ai tenu à réaffirmer mon soutien à la communauté arménienne, et ma vigilance face aux menaces actuelles qui pèsent sur l’intégrité territoriale de l’Arménie, notamment dans la région du Haut-Karabagh.

 

Vous pouvez retrouver ci-dessous l’intégralité de mon discours prononcé à cette occasion :

 

Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui, nous nous réunissons dans la mémoire et le recueillement. En ce 24 avril, nous honorons les victimes du génocide arménien de 1915 — un crime contre l’humanité qui, cent dix ans plus tard, résonne encore dans les cœurs et dans les histoires transmises de génération en génération. Un génocide qui, un siècle après, n’est, malheureusement, pas encore reconnu comme tel par l’ensemble de la communauté internationale. 

Ils étaient des hommes, des femmes, des enfants. Des familles entières. Un peuple au riche héritage, déchiré dans sa chair. Plus d’un million de vies arrachées, dans l’indifférence et la douleur. Ce drame n’est pas seulement arménien. Il est un drame humain, universel. Et notre devoir est de ne jamais l’oublier et de lutter toujours contre sa négation. 

Souvenons-nous des voix étouffées. Des pas contraints à l’exil. Des regards perdus. Commémorer, ce n’est pas seulement regarder le passé avec tristesse. C’est affirmer avec force que la vérité, la reconnaissance et la justice sont des piliers de la paix. C’est dire à chaque peuple meurtri que sa souffrance compte, que sa dignité est intacte, que son histoire vivra. 

C’est ce message que nous devons continuer de porter. Je veux, à ce titre, assurer la communauté arménienne de tout mon soutien face aux menaces que font peser l’Azerbaïdjan et son allié turc sur l’intégrité territoriale de l’Arménie, notamment au Haut-Karabagh. 

Que jamais, nulle part, l’humanité ne ferme les yeux sur la barbarie.

Merci.