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Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905.
Un débat saturé de polémiques
La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires.
Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État.
Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer
Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble.
Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs
48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles.
Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité
Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits.
Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses.
Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office.
Revenir à l'esprit de 1905
120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur.
La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques.
Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire.
Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale
À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.

<img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.">

Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905.
Un débat saturé de polémiques
La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires.
Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État.
Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer
Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble.
Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs
48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles.
Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité
Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits.
Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses.
Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office.
Revenir à l'esprit de 1905
120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur.
La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques.
Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire.
Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale
À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.

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La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.">

26-11-2025 - PPL Laicité - Groupe PS - Jerome Guedj - "ne pas stigmatiser les musulmans"

Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905.
Un débat saturé de polémiques
La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires.
Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État.
Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer
Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble.
Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs
48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles.
Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité
Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits.
Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses.
Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office.
Revenir à l'esprit de 1905
120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur.
La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques.
Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire.
Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale
À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.

<img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.">

26-11-2025 - PPL Laicité - Groupe PS - Jerome Guedj - intervention et QR

Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905.
Un débat saturé de polémiques
La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires.
Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État.
Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer
Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble.
Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs
48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles.
Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité
Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits.
Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses.
Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office.
Revenir à l'esprit de 1905
120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur.
La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques.
Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire.
Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale
À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.

<img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" data-src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière." src="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==" class="lazyload"><noscript><img decoding="async" src="https://www.jerome-guedj.fr/wp-content/plugins/feeds-for-youtube/img/placeholder.png" alt="Je présentais ce matin devant la Presse à l'Assemblée nationale ma proposition de loi constitutionnelle portant création d'un Défenseur de la laïcité. Son examen est inscrit au calendrier du 11 décembre prochain, deux jours après la Journée nationale de la laïcité et en pleine commémoration des 120 ans de la loi du 9 décembre 1905. Un débat saturé de polémiques La rentrée 2025 a été marquée par une succession de controverses autour de la laïcité : lycéennes voilées aux tribunes de l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à interdire le voile à toutes les mineures dans l'espace public, interdiction des signes religieux dans le sport amateur, polémique sur la mise en berne des drapeaux pour les obsèques du pape François... La laïcité n'apparaît plus dans le débat public qu'à travers des polémiques en chaîne, des interdictions ciblées et des postures identitaires. Dans ce contexte de confusion généralisée, où la laïcité est tour à tour confondue avec la politique migratoire, la lutte antiterroriste ou la gestion protocolaire des cultes, nous avons perdu de vue l'esprit même de 1905. La loi de séparation des Églises et de l'État n'a pas été conçue comme une arme de guerre culturelle, mais comme un pacte de paix civile organisant la liberté de conscience et la neutralité de l'État. Une inquiétude réelle qu'on ne peut ignorer Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité. C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application. Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques. Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.">

26 11 2025 PPL LAICITE Jerome Guedj Assemblée nationale

"A chaque jour suffit sa peine", fait valoir
@JeromeGuedj
, qui évoque "un rapport de forces fructueux" permettant selon lui "d'arracher des victoires pour les Français". #DirectAN #PLFSS2026

12 11 2025 PLFSS 2026 défendre la suspension de la reforme des retraites 3 presse

Retraites : "Je suis abasourdi devant les circonvolutions de certains à gauche qui cherchent toutes les bonnes raisons pour ne pas voter ce qui va constituer une avancée pour des centaines de milliers de nos concitoyens", déclare
@JeromeGuedj
.
#DirectAN #PLFSS2026

12 11 2025 PLFSS 2026 defendre la suspension de la reforme des retraites 2

Une suspension nécessaire pour préserver des centaines de milliers de Français en 2026 et 2027. Et pour préparer une nouvelle réforme juste et efficace qui sera tranchée par l’élection de 2027.

12 11 2025 defendre la suspension de la reforme des retraites

"M. Bompard nous indique qu'il est hors de question qu'on n'aille pas au bout de l'examen de ce PLFSS, et hier à la même heure, il faisait tout pour que nous ne puissions pas aborder la partie sur les dépenses", dit
@JeromeGuedj
. "Un peu de cohérence !"
#DirectAN #PLFSS2026

Intervention de Jerome Guedj le 9 novembre à l'Assemblée Nationale sur le PLFSS - Hypocrisie de LFI

Hier soir, nous avons supprimé l’article 18 créant de nouvelles franchises médicales. Illustration qu’il fallait bien aller à l’examen de la partie “dépenses”.

Ce dimanche matin comme tous les jours de 9h à minuit, en séance. Pour la Sécu. Loin des postures stériles.

09 11 2025 PLFSS 2026 suppression franchise médicale Jerome Guedj

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13 11 2025 Intervention JG Assemblée Nationale retraite

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04 11 2025 - Jerome Guedj - invité sur la Matinale de France Info

Budget 2025 : 2,8 milliards arrachés pour la Sécu

Ce mercredi soir à l’Assemblée nationale, nous avons remporté une victoire décisive :
l’adoption d’une hausse de la CSG sur les revenus du capital, permettant de dégager 2,8 milliards d’euros pour financer la suspension de la réforme des retraites.

Ce succès illustre surtout un choix politique : celui du compromis utile contre la posture stérile.

Une soirée qui révèle deux conceptions de la gauche

La soirée parlementaire a été édifiante. Un premier amendement que nous avions proposé a été rejeté par une alliance très instructive : l’extrême-droite du RN, la droite LR… et La France Insoumise, main dans la main.

Oui, vous avez bien lu. Pendant que nous cherchions à faire adopter 2,8 milliards de recettes pour financer la Sécurité sociale et protéger les retraites des Français, LFI a voté avec le RN pour nous faire échouer. Leur justification ? Notre amendement ne serait qu’une “magouille de non-censure”. En clair : puisque nous refusons de censurer systématiquement le gouvernement, ils préfèrent saborder toute avancée concrète et se mettre dans le camp de la régression sociale.

C’est la politique du pire, celle qui préfère l’échec collectif à la victoire partielle. Celle qui cultive la radicalité de façade plutôt que les résultats tangibles.

Le pragmatisme paie

Nous n’avons pas renoncé. Nous avons retravaillé notre proposition, renégocié, convaincu. Et finalement obtenu 168 voix, dont celles d’une partie du camp gouvernemental. Résultat : 2,8 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour notre protection sociale en 2026.

L’amendement que j’ai porté fait passer la CSG sur certains revenus du capital (dividendes, plus-values immobilières, assurance-vie…) de 9,2% à 10,6%. Cette hausse cible principalement les revenus des actionnaires, en préservant l’épargne populaire. Pour un épargnant moyen avec un Plan Épargne Logement de 25 000 euros, l’impact serait d’environ 50 centimes par mois.

La vraie radicalité, c’est l’efficacité

Ce vote illustre la conviction que je porte depuis le début de la construction de ce budget :

la véritable radicalité aujourd’hui, c’est d’obtenir des résultats concrets pour les Français plutôt que de cultiver la posture.

Des recettes pour la Sécu pour préserver les Français des économies injustes, des dépenses encadrées sans pénaliser les patients et les assurés sociaux : c’est le chemin de compromis que nous explorons. Rien n’y est simple. Mais nous essayons.

Face à ceux qui pratiquent le “tout ou rien, et surtout rien” comme le résume parfaitement Olivier Faure, nous faisons le choix de la responsabilité.

Négocier, construire des majorités, avancer pas à pas. Sans censurer par principe, mais en obtenant des victoires budgétaires concrètes pour vous.

Quand LFI vote avec le RN pour empêcher 2,8 milliards d’aller à la Sécu, nous, nous faisons le choix de la gauche qui protège vraiment les Français. C’est cela, la gauche efficace. C’est cela, le vrai courage politique.

05 11 2025 PLFSS Jerome Guedj Le monde à l'envers, c'est quoi #crisepolitique #assembleenationale

Intervention de Jérôme Guedj lors des QAG, Questions au Gouvernement.

04-11-2025 - Jérôme Guedj - QAG - interpellation du Premier Ministre

#LCP #assembleenationale
Lundi C'est Politique sur LCP
Invités cette semaine le député PS de l'Essonne, Jérôme Guedj . Interview par Francis Letellier.

03-11-2025 - Jérôme Guedj - LCP - Lundi c'est politique

Intervention en commission des affaires sociales de Jérôme Guedj, député de l'Essonne, contre le doublement des franchises médicales, proposé dans l'article 18 du PLFSS 2026

29-10-2025 - intervention Jérôme Guedj CAS sur le doublement des franchises médicales

PLFSS 2026 :

La commission a entamé ce matin les 50 heures d’examen du PLFSS, soit le budget de la Sécurité sociale (666 milliards d’euros).

Nos priorités
• Protéger les classes moyennes et populaires des mesures injustes prévues dans le texte initial : gel des prestations sociales, doublement des franchises.
• Acter la suspension de la réforme des retraites (62 ans et 9 mois avec 170 trimestres, jusqu’au 1ᵉʳ janvier 2028.)
• Rétablir des recettes et cibler des économies qui n’affectent ni les patients ni les assurés sociaux — le déficit de la Sécu est d’abord une crise de recettes.

Notre méthode
• Ouverts au compromis : chacun doit prendre ses responsabilités.
• À l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale, rappeler sa boussole : chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

#PLFSS #SécuritéSociale #PouvoirDAchat #Retraites #Budget #Commission

27 10 2025 Jérôme PLFSS 2026 Groupe SOCIALISTE

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